5 mesures indispensables pour anticiper un incident impliquant un agresseur actif

Une évaluation complète de la vulnérabilité est la base d'une gestion efficace des risques. En identifiant systématiquement les vecteurs de menaces potentiels et en évaluant les failles de sécurité existantes, les organisations acquièrent une compréhension claire de leur exposition. Ce processus garantit que les stratégies d'atténuation sont ciblées, rentables et adaptées aux réalités opérationnelles. Sans cette étape, les organisations risquent de gaspiller des ressources dans des mesures inefficaces ou inutiles. Plus important encore, cela permet de comprendre ce qui doit être fait lorsqu'un incident se produit. 

Les menaces internes restent l'une des préoccupations les plus importantes dans les scénarios d'agression active. L'expérience montre que les organisations qui procèdent à une vérification approfondie des antécédents des nouvelles recrues sont bien placées pour faire face aux risques dès le départ. La vérification doit aller au-delà des antécédents criminels et inclure des indicateurs comportementaux et des références professionnelles, afin d'aider à identifier les risques potentiels avant leur entrée dans l'entreprise. 

Pour anticiper un incident, il faut savoir clairement qui sera responsable de la prévention, de la réponse et du rétablissement. Les organisations doivent dresser une liste des principales parties prenantes, notamment : les consultants en gestion de crise, les membres de l'équipe de communication, les ressources humaines, le personnel de sécurité, la direction et les partenaires externes tels que les forces de l'ordre locales, les gestionnaires immobiliers et les conseillers en traumatologie. Une implication précoce permet à chacun de comprendre son rôle en cas de crise, d'assurer une communication claire et de prendre des décisions rapidement, surtout lorsque chaque seconde compte. 

Les plans d'intervention d'urgence et d'urgence existants doivent être révisés régulièrement afin de refléter l'évolution des réalités opérationnelles et des menaces. Par exemple, si votre organisation a connu une période d'expansion rapide, votre plan d'intervention doit être révisé afin de tenir compte des nouveaux sites, actifs et employés. En l'absence de plans, de nouveaux cadres doivent être élaborés. Les plans doivent être adaptés aux vulnérabilités de l'organisation, souvent mises en évidence lors des évaluations initiales, et doivent inclure des protocoles clairs en matière de communication, de procédures de confinement et de soutien après l'incident.  

L'anticipation est un processus continu. Elle nécessite une sensibilisation à la sécurité à tous les niveaux de l'organisation, de la direction exécutive au personnel de sécurité sur le terrain. En étant proactif, il est plus facile d'obtenir l'adhésion des ressources nécessaires pour garantir que votre organisation est préparée à un incident impliquant un agresseur actif, qu'il s'agisse de formations, de plateformes de communication de masse ou d'exercices basés sur des scénarios. Lorsque ces mesures font partie de la culture de l'entreprise, les employés sont prêts à agir de manière décisive et compatissante lors d'un incident.  

L'anticipation des incidents impliquant un agresseur actif donne le ton pour toutes les phases ultérieures de la gestion de crise. En suivant ces cinq étapes indispensables, les organisations peuvent jeter les bases nécessaires pour protéger des vies. Cependant, les stratégies les plus efficaces exigent davantage. Nos consultants experts sont prêts à vous guider à chaque étape.   

Pour en savoir plus sur l'approche en quatre phases de Crisis24, accédez à notre cadre complet.